LE PRODUIT

Ce haricot blanc, cultivé comme son nom l'indique dans la région de Tarbes, est issu d'une plante grimpante très vigoureuse pouvant atteindre 2,5 mètres, et qui s'accroche, soit sur pied de maïs, soit sur filet. Il est vendu à l'état frais en gousse ou à l'état sec en graines.
Sa graine décrit une forme plate de rein. Elle est d’un blanc mat et d'une longueur comprise entre 1,5 et 2,5 cm.

ARÔMES & SAVEURS

La gousse renferme au minimum 3 grains, qui grâce à leur peau fine, cuisent plus vite que ceux de la plupart des autres haricots. Une fois cuit, le haricot offre une texture non farineuse, moelleuse et bien fondante.

UN PRODUIT, UN TERRITOIRE

Dans cette région de Tarbes, s’équilibrent le climat océanique venant du Golfe de Gascogne et le climat continental venant du pays toulousain. Cette situation climatique offre en arrière-saison de longues périodes de températures clémentes avec peu de pluies. Elle évite le développement de maladies et permet la maturité complète des gousses de haricot sur pied.

UN PRODUIT RECONNU

L'indication géographique protégée (IGP) a été reconnue en 2000.
La région tarbaise convient particulièrement à la culture du haricot tarbais, le marché de Tarbes en est d'ailleurs devenu le principal pourvoyeur.
Sa renommée a notamment été construite grâce aux grossistes qui venaient se fournir à Tarbes.
En 1881, la superficie de haricot tarbais associée au maïs atteignait déjà 18 500 ha.

Le saviez-vous ?

Le haricot a été implanté dans cette région au début du XVIIIème siècle, en même temps que le maïs, par Monseigneur de Poudens, évêque de Tarbes, afin de faire face à une période de disette. Le haricot étant une plante grimpante, le maïs lui servait de tuteur. La culture de ces deux plantes s'est par la suite développée dans toute la plaine de Tarbes.

CONTACTEZ LES PRODUCTEURS

Association interprofessionnelle du Haricot tarbais

ZA Bastillace Sud
65000  TARBES

Tél. : 05 62 34 76 76

Site web: http://www.asso-haricot-tarbais.com/

* mention obligatoire

DE LA RÉGION

Crédits photos: V. Baldensperger